La nouvelle loi fiscale qui a pris effet au début de l'année a été examinée et jugée insuffisante par une paire d'économistes de Harvard - l'un démocrate, l'autre républicain. Ils disent que cela stimulera sans aucun doute la croissance économique à un niveau modéré, mais pas assez pour produire les revenus perdus en même temps. Trop d'allégements fiscaux, disent les experts. Pas assez de nouvelles sources de revenus. Au cours de la prochaine décennie, le Trésor américain perdra plus d'un billion de dollars de la nouvelle loi fiscale selon un article publié récemment par les coauteurs et économistes Jason Furman, qui a conseillé le président Obama sur l'économie, et Robert Barro, un conservateur profond. Les dispositions de la législation fiscale devraient ramener le produit intérieur brut du pays à quatre dixièmes de pourcent au cours des dix prochaines années. Mais cette croissance graduelle, bien qu'elle devrait se poursuivre après la barre des dix ans, n'est toujours pas suffisante pour compenser la baisse des recettes fiscales due aux taux réduits d'imposition des sociétés actuellement en vigueur. Même le taux généreux de déduction pour investissement en capital d'équipement commercial finira par fournir de moins en moins de revenus à d'autres qui pourront ensuite être imposés, selon les deux auteurs. Furman et Barro concluent tous deux que si la réforme fiscale n'est pas menée de bas en haut, des comtés aux États en passant par le gouvernement fédéral, elle ne fait pas grand-chose pour atténuer les principales inégalités fiscales.
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